mardi 8 janvier 2008

Bureau du Parti: aider nos concitoyens à faire face à l’augmentation du coût de la vie

Le Bureau du PS s’est montré satisfait d’avoir pu contribuer de manière positive à sortir notre pays de la crise politique fédérale sans précédent dans laquelle il avait été plongé depuis le 11 juin 2007.

Le Bureau a également noté avec satisfaction que le PS assumera des responsabilités ministérielles fédérales dans les domaines sociaux et climatiques.

D’ici Pâques trois priorités occuperont l’agenda politique fédéral:
La mise en œuvre de l’accord du gouvernement fédéral;
Les discussions institutionnelles;
Le programme socio-économique du gouvernement de législature.

Pour le PS, la première priorité, c’est d’aider nos concitoyens à faire face à l’augmentation du coût de la vie. Le gouvernement fédéral transitoire doit se concentrer sur des mesures qui vont permettre de:
- Diminuer le prix de l’énergie
- Augmenter les revenus des gens
- Contrôler les prix des besoins de base (énergie, pain, riz, sucre, café, viande, poisson, etc.)

Le gouvernement fédéral devra également continuer à améliorer l’accès de tous les citoyens aux meilleurs soins de santé et notamment mieux lutt.er contre les cancers. Il devra enfin intensifier la lutte contre le réchauffement climatique.

En ce qui concerne les discussions institutionnelles, PS rappelle qu’il n’est pas demandeur de régionalisations supplémentaires. Il considère toutefois qu’il est de sa responsabilité de contribuer à trouver de nouveaux équilibres qui stabiliseront notre pays. Ces nouveaux équilibres doivent s’opérer de telle sorte que chacun puisse en sortir bénéficiaire. Non seulement les Néerlandophones, mais également les Wallons, les Bruxellois et les Francophones en général.

A cet égard, le PS souhaite, à bref délai, une réunion des Présidents de partis démocratiques francophones afin d’agir de manière concertée en faveur de tous les Francophones.

Le PS se veut un parti utile. Il abordera les négociations socio-économiques de manière constructive et sans tabou. Le PS n’entend pas faire perdre du temps au pays en exigeant que les négociations repartent de zéro. Toutefois, il n’acceptera pas tout et entend que l’empreinte sociale en faveur des gens soit forte.

Pour le PS, il ne faudra pas renégocier tout ce qui a été discuté pendant près de 6 mois, et ce d’autant plus que les points les plus sensibles n’avaient pas encore été tranchés par les partenaires de l’orange-bleue. Toutefois, il faudra revenir sur un certain nombre de points d’accord que le PS juge inacceptables ou sur les points qui doivent être complétés. De plus, de nombreux arbitrages essentiels pour conclure un accord de gouvernement n’avaient pas été opérés par l’orange bleue. Ces arbitrages devront tenir compte de l’empreinte sociale que le PS entend imprimer au gouvernement fédéral.

Pour le PS, il faut aboutir, le plus vite possible, à un projet partagé pour le pays.

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