lundi 3 mars 2008

Colombie : le PS appelle à ne pas ruiner les derniers espoirs pour les otages

Réuni en bureau ce matin lundi 3 mars sous la présidence d’Elio Di Rupo, le PS exprime sa colère et son inquiétude face à l’évolution de la situation en Colombie.

Colère face à l’attitude incompréhensible des autorités colombiennes qui, par un manque de sang froid et un empressement inexpliqué ont anéanti les négociations en cours pour la libération des otages parmi lesquels Ingrid Betancourt.

En effet, l'opération menée samedi par l'armée colombienne en territoire équatorien contre la guérilla des FARC – ayant causé la mort de 17 guérilleros, dont le numéro 2 des FARC – est d’autant mal venue qu’un climat de détente entre le pouvoir colombien et les FARC avait mené à la libération unilatérale de plusieurs otages sous la médiation du Président Hugo Chavez.

Inquiétude ensuite face à la perte de sang froid des autorités colombiennes, puisque cette incursion militaire en Equateur risque même de mettre le feu aux poudres dans une région qui n’en a vraiment pas besoin. C’est donc avec appréhension que le PS constate que tant le Venezuela que l’Equateur ont envoyé des troupes à leur frontière colombienne.

Le PS réclame une prise de position par le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour appeler au calme et à la reprise des négociations pour la libération des otages. Le PS appelle également l’Union européenne à prendre une initiative en liaison avec l’Organisation des Etats Américains afin de reprendre le chemin du dialogue. Seule la négociation entre les différents acteurs conduira à une solution durable en Colombie.

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