samedi 29 mars 2008

Coût du vieillissement : Le PS rejette les méthodes ultra-libérales et anti-sociales préconisées par le FMI

Le coût du vieillissement pour les dépenses de soins de santé et les pensions est une réalité à laquelle la Belgique doit activement se préparer.

Le FMI propose, de manière plus ou moins explicite, de restreindre plusieurs volets de la sécurité sociale dont l’assurance chômage, les dépenses de soins de santé et le régime des pensions légales, avec en filigrane une augmentation de l’âge de la retraite. Le FMI préconisait également, au mois de janvier, une stagnation des salaires.Pour le PS, les solutions passent non pas par un appauvrissement général de la population et un recul social, mais par une évolution positive du taux d’emploi, un soutien à l’activité économique, une saine gestion des finances publiques et une lutte efficace contre la fraude fiscale (évaluée par certains à plus de 30 milliards d’euros).

Le PS a obtenu que l’accord de gouvernement développe une stratégie nationale pour l’emploi qui mise sur l’offre d’emploi, l’innovation, la formation et l’accompagnement des chômeurs. Dans l’accord de gouvernement, le PS rappelle qu’a été fixé un objectif structurel d’excédent budgétaire de 1 % du PIB d’ici 2011.

Le PS rappelle également les efforts entrepris depuis 1993 par les gouvernements auxquels il a participé pour réduire la dette publique, laquelle est passée de 133 % du PIB en 1993 à 80 % du PIB prévu pour 2008, diminuant ce faisant considérablement les charges d’intérêts.

Le PS a également veillé à ce que des engagements clairs soient pris en matière de lutte contre toutes les fraudes (fiscales et sociales), afin d’élargir l’assiette des prélèvements et de renforcer structurellement tant nos finances publiques que nos recettes de sécurité sociale. Les intérêts notionnels feront l’objet d’un contrôle serré (task force) et d’une évaluation tant de leur impact budgétaire que de leur effet sur l’emploi.
La liaison des allocations sociales au bien être et la croissance de la norme des soins de santé sont dans le même temps garanties, grâce à l’action du PS.

Bien gérer les finances publiques et les recettes fiscales de l’État, soutenir la création d’emplois et l’activité économique, et lutter activement contre l’économie souterraine sont les trois priorités du PS, pour garantir un très bon niveau de protections sociales aux générations futures.

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