mardi 14 octobre 2008

Budget 2009 : un effort réel pour soutenir le pouvoir d’achat


Elio DI RUPO, Président du PS, considère qu’il était indispensable d’éviter une crise politique alors que le pays connaît une crise économique et sociale profonde due à l’attitude inacceptable du monde de la finance. Les circonstances graves que nous vivons requièrent un Gouvernement fédéral qui peut agir sans désemparer.

C’est avec ce souci majeur de permettre au pays d’être gouverné et de prendre des mesures sociales en faveur des personnes qui en ont besoin, que les socialistes ont contribué à l’élaboration du budget.

Au-delà de la crise financière que nous subissons de plein fouet, c’est également une véritable crise sociale qui plonge la majorité des citoyens dans des difficultés énormes.

Aussi, malgré les marges limitées et la conjoncture économique difficile, les Ministres socialistes se sont battus – parfois seuls – et ont obtenu les premières mesures sociales et concrètes pour soutenir le pouvoir d’achat et répondre aux préoccupations réelles des citoyens.

Les mesures décidées dans le cadre du budget s’inscrivent dans la réforme sociale voulue par le PS et permettront d’apporter une première amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Parmi les mesures les plus importantes, le PS a obtenu les augmentations du budget des soins de santé souhaitées, ce qui va notamment permettre le développement de programmes de lutte contre le cancer et de soutien aux malades chroniques.

Elio DI RUPO l’a répété à plusieurs reprises : la priorité est de faire en sorte que le Gouvernement puisse travailler et répondre à la crise sociale dont souffrent la grande majorité des Belges depuis plusieurs mois.

Aujourd’hui, le Président du PS constate que le Gouvernement réalise une partie significative de la réforme sociale proposée par le PS, c'est-à-dire une réforme qui réponde concrètement à des besoins importants des citoyens :
- Les gens qui travaillent verront ainsi leur salaire net augmenter, grâce à l’indexation des barèmes fiscaux et à l’augmentation des frais forfaitaires déductibles ;
- Les pensionnés verront leur pension augmenter le 1er juin (au lieu du 1er septembre) : de 3% pour les plus petites pensions, de 2% pour les pensions les plus anciennes et de 1,5% pour toutes les autres. Concrètement, cela signifie que plus aucun pensionné (isolé, avec carrière complète de travailleur salarié) ne gagnera moins de 1000 euros en 2009 comme le PS s’y était engagé. Une augmentation forfaitaire de 20 euros sera également octroyée aux petites pensions des indépendants au 1er mai ;
- Un effort sera également accompli pour aider les personnes qui vivent dans la précarité, avec une revalorisation de 2% des allocations sociales les plus basses dès le 1er juin (au lieu du 1er septembre);
- Pour aider les citoyens à se chauffer cet hiver, plus de personnes pourront bénéficier d’une réduction sur leur facture de chauffage, puisque toutes les personnes qui ont des revenus allant jusque 26.000 euros imposables par an (au lieu de 23.000 aujourd’hui) bénéficieront d’une réduction de 105 euros sur leur facture de chauffage, que ce soit au mazout, au gaz ou à l’électricité. Cette mesure s’ajoute bien entendu aux réductions qui existent déjà dans le cadre du Fonds mazout ou du tarif social gaz- électricité ;
- Près de 400 millions seront consacrés aux soins de santé, dont 160 millions pour le Plan cancer et 40 millions pour aider les personnes qui souffrent d’une maladie chronique (sclérose en plaque, diabète, alzheimer, …). Grâce au solde restant, des initiatives nouvelles seront également prises pour améliorer l’accès aux soins. Ainsi, par exemple, les jeunes bénéficieront de soins dentaires gratuits jusqu’à l’âge de 18 ans et les jeunes filles pourront se faire vacciner gratuitement contre le cancer du col de l’utérus dès 12 ans et jusque de 18 ans.
- Le maintien de la Politique des Grandes Villes, qui améliore les conditions d’existence des habitants dans de très nombreuses villes et communes belges.

Elio Di Rupo est également satisfait de la mesure permettant de doubler l’exonération fiscale de l’intervention de l’employeur dans les frais de déplacements. En effet, si le PS veut privilégier avant tout les transports en commun, il estime néanmoins qu’il faut aider davantage les personnes qui travaillent et qui sont obligées d’utiliser leur véhicule (travail de nuit, accès difficile aux transports publics, etc.).

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En ce qui concerne le dossier de l’immigration, le PS continuera à se battre pour que les personnes qui sont sans-papiers, qui vivent depuis longtemps dans notre pays et qui y sont bien intégrées, ont des enfants à l’école, etc. sortent de la clandestinité. C’est ce que prévoit l’accord de Gouvernement et les socialistes entendent le faire respecter.

Le PS refuse de céder au troc indécent qui consisterait à obtenir une solution pour les sans-papiers, en échange d’une régression en matière d’emploi. Ce sont des êtres humains et de véritables drames sociaux qui se jouent. Il est hors de question, pour les socialistes, d’accepter un accord bancal sous prétexte que certains partenaires de Gouvernement ne respectent pas leurs engagements.

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