mercredi 1 octobre 2008

Fortis, priorité de l'État : protéger les épargnants et les clients


Pour le PS, l’action du Gouvernement pour sauver Fortis était indispensable afin de protéger les nombreux épargnants et clients de Fortis, ainsi que les 25.000 personnes qui y travaillent.

L’autorité publique doit tout mettre en œuvre pour éviter un tsunami financier qui pourrait entraîner, par effet de dominos, des conséquences dramatiques pour les autres banques et assurances du pays, ainsi que sur le plan international.

La première urgence aujourd’hui est de continuer à tout mettre en œuvre pour sortir de cette crise et ainsi garantir la protection des économies des millions de Belges qui font confiance à nos institutions financières (banques et assurances).

Pour Elio Di Rupo, il faudra par la suite tirer les leçons de cette crise. L’État et les pouvoirs publics en général ont été constamment décriés par la droite. Mais c’est l’État qui est appelé à la rescousse pour pallier les carences d’un marché financier débridé. Il devient aujourd’hui clair que le libéralisme financier a atteint ses limites.

C’est pourquoi le Président du PS appelle à un "Kyoto de la Finance", qui revienne à une maîtrise humaine et morale du monde de la finance.

Pour le PS, l’économie financière doit être régulée et contrôlée. Nous devons mettre un terme à la folie spéculative qui s’est emparée du monde financier. Il faut en revenir à une économie réelle, créatrice d’investissements et d’emplois, et il faut rendre aux pouvoirs publics un rôle indispensable de régulation des marchés.

Enfin, le PS a réitéré son souhait de voir le Parlement mettre sur pied une commission d’enquête parlementaire afin d’examiner les causes et les effets de la crise financière internationale, ses impacts en Belgique et le rôle des acteurs du secteur financier en Belgique, en ce compris les autorités de surveillance.

Un tel désastre ne doit pas rester sans lendemain. Les leçons doivent être tirées et les responsabilités doivent être identifiées, notamment en ce qui concerne l’efficacité de nos organes de contrôle financier.

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