mercredi 1 octobre 2008

les pouvoirs publics belges doivent protéger les épargnants et sanctionner les aventuriers du capitalisme financier


Le Présidium de l’Internationale socialiste s'est réuni le 28 septembre à New York, au siège des Nations Unies. Tant Elio Di Rupo, Vice Président de l’Internationale socialiste, que ses collègues du Présidium, considèrent que les épargnant ne peuvent pas être les perdants des jeux inconscients auxquels se sont livrés les financiers et autres acteurs du monde de la finance.

À cet effet, l’État doit être aux cotés des épargnants et doit imposer de nouvelles règles au monde financier afin de mieux protéger les épargnants et les consommateurs.

C’est à l’unanimité que les socialistes réunis à New York – dont plusieurs Présidents et Premiers ministres de leur pays – ont condamné le système financier et ont plaidé pour sa régulation stricte. Il faut, selon eux, interdire les produits financiers sophistiqués qui échappent au discernement des décideurs humains ou qui ne sont que spéculation. Ils ont aussi plaidé pour un retour de la finance à l’économie réelle, une économie qui doit œuvrer à un développement durable et solidaire, qui doit produire des investissements et créer de l’emploi.

Selon les socialistes du monde entier réunis aux Nations Unies, le système économique libéral a fonctionné "sans boussole morale". Le monde de la finance s’est servi lui-même au lieu de servir l’économie réelle. Pour les socialistes, nous assistons à "un changement d’époque" bien plus qu’à "une époque de changements", comme l’affirmaient les libéraux pour convaincre qu’il fallait s’adapter aux dérégulations de tout genre.

"Le libéralisme financier a montré ses limites et a révélé toute sa cruauté à l’égard des citoyens" ont affirmé les leaders socialistes. Le système financier, souvent soutenu sans réserve par les responsables de droite et autres conservateurs, n’est plus crédible.

Les leaders socialistes exigent des changements radicaux du fonctionnement du monde financier et de la moralité dans l’économie. "C’est le monde de la finance qui doit s’adapter aux exigences humaines et non les citoyens aux exigences des financiers", ont-ils insisté.

L’Internationale socialiste recommande une réglementation plus claire de l’économie et un contrôle strict des systèmes financiers. Par ailleurs, ils demandent que les responsables de la débâcle et de la misère humaine qu’elle provoque soient identifiés, poursuivis en justice et sanctionnés.

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